Le Jeûne protéiné :
une nouvelle façon de perdre du poids

et de retrouver son bien-être

Proteines de haute valeur biologique
associees au « jeûne » 

La meilleure façon de perdre du poids serait de le faire :

      • VITE

        • SANS AVOIR FAIM

          • SANS AUCUNE PERTURBATION POUR LA SANTE

La bonne technique découle de ce qui précède : elle consiste en ceci :
adjoindre au jeûne absolu (ingestion d'eau, d'électrolytes et de vitamines)
une quantité de protéines de haute valeur biologique
(1,2 à 1,5 gramme par kilo de poids Idéal).

Ces protéines pures apportent les acides aminés essentiels à l'organisme mais très peu de calories

Blackburn a déterminé la quantité exacte de protéines à donner à un sujet au cours d'un jeûne pour protéger sa masse musculaire : Pour une période de 24 heures, cette quantité doit se situer entre 1,2 et 1,5 gramme par kilogramme de poids idéal selon qu'il s'agisse d'une femme ou d'un homme.

De la sorte, l'essentiel de la situation métabolique du jeûne absolu est conservé, 
sans en avoir les inconvénients.

Les processus d'adaptation bénéfique au Jeûne se trouvent conservés et respectent les principes devant être Impérativement observés lors d'une cure d'amaigrissement :

    • Maintenir basses la glycémie et l'insulinémie.
      (70 à 80 mg pour 100 concernant la glycémie)

    • Permettre une balance calorique négative.

Comme le jeune absolu, le « jeûne protéiné » permet une balance calorique négative puisque les protéines pures n'apportent que très peu de calories contrairement aux protéines de l'alimentation. Une privation calorique avec absence complète d'hydrates de carbone neutralise l'effet anabolique de l'insuline sur le métabolisme des lipides physiologique.

    Permettre le développement de la cétose du jeûne.
    Le foie synthétise de corps cétoniques, d'où le développement de la cétose. Ces corps cétoniques ont un triple rôle :- ils exercent un effet anorexigène.- ils servent de substrat énergétique pour le cerveau,- ils inhibent la protéolyse musculaire.
    • Maintenir l'équilibre du bilan azoté.

Contrairement au jeûne absolu, le « jeûne protéiné » maintient un bilan azoté équilibré et donc évite la fonte musculaire : nourri par les acides aminés apportés par les protéines pures de haute valeur biologique, l'organisme n'a plus besoin de consommer les protéines endogènes (essentiellement les muscles) L'apport protéique compense l'utilisation des acides aminés endogènes, en équilibrant la balance azotée. Ainsi, la mobilisation des protéines endogènes peut être fortement réduite pendant des périodes de plusieurs semaines à plusieurs mois. La baisse du poids est due à une diminution de 200 à 250 grammes par jour du seul tissu adipeux.

Le maintien d'une faible concentration d'insuline favorise la mobilisation des lipides du tissu adipeux, la dépense énergétique étant principalement couverte par l'oxydation des lipides. Avec l'Ingestion journalière de 1,2 à 1,4 gramme de protéines par kilo de poids idéal, la balance azotée est équilibrée. Ainsi, l'apport protéique compense largement la mobilisation des protéines endogènes.

    • NON REPRISE DE POIDS

Après une période de cure d'amaigrissement selon ce régime, la masse de tissus maigres n'a pas besoin d'être restituée, comme dans le Jeûne absolu. Il n'y a donc pas de période de balance azotée positive avec reprise pondérale rapide, ce qui est un avantage considérable par rapport au Jeûne absolu.


Voilà donc le régime intelligent qui seul, permet :

un contrôle absolu de la faim
une perte de poids très rapide
une protection complète de la masse musculaire


Un intérêt tout particulier de cette diète réside dans son utilisation
pour traiter le diabétique obèse
.

On a en effet démontré qu'après quatre à cinq jours, la tolérance au glucose de l'obèse diabétique est améliorée.

De plus, sa capacité de stocker le glucose Ingéré augmente. On a même rapporté que, dans certains cas, le traitement à l'Insuline chez des obèses Insuline-dépendants a pu être supprimé après une à deux semaines, voire même après quelques jours. Il peut être étonnant qu'un régime cétogène améliore la tolérance aux glucoses de l'obèse diabétique et permette même la suppression du traitement insulinique.

Il Importe de souligner que la cétose du jeûne est réglée par la sécrétion endogène d'insuline

Ainsi, toute augmentation marquée de la cétonémie stimule la sécrétion d'insuline qui, à son tour, freine la production de corps cétoniques
L'acidocétose du diabétique Juvénile décompensé se caractérise, au contraire, par une absence de régulation, l'insuline endogène faisant défaut pour inhiber la production de corps cétoniques.

L'effet bénéfique de ce jeûne modifié sur la tolérance aux glucoses de l'obèse pourrait s'expliquer par une amélioration de la captation hépatique du glucose après quelques jours.

Il est probable que les lipides stockés dans les hépatocytes sont rapidement mobilisés au cours des premiers Jours de régime, améliorant ainsi la capacité de stockage du foie pour le glucose Ingéré


Les Contre-indications

Insuffisance hépatique

Dans cette pathologie, le « jeûne protéiné » ne peut s'appliquer puisque le foie doit dégrader 60 p. cent des acides gras.

Insuffisance rénale sévère

L'hyponatrémie associée au « jeûne protéiné » peut conduire à une déficience en sodium et à une détérioration de la fonction rénale.

Infarctus récent du Myocarde.
La déplétion potassique provoquée par les diurétiques exclue l'utilisation du « jeûne protéiné » chez les malades souffrant de cette pathologie. L'hypovolémie et l'hypotension que l'on retrouve dans n'importe quel régime amaigrissant pourraient provoquer des récidives. Toutefois, après six mois de convalescence, les personnes victimes de ces maladies peuvent bénéficier d'un traitement amaigrissant par le « jeûne protéiné »

Traitements par diurétiques.
Les thiazides et les furosémides, qu'ils soient seuls ou associés à la spironolactone ou autriamtérène, sont une contre-indication absolue du « jeûne protéiné ». De plus, tout diurétique ou tout hypotenseur favorisant une déplétion potassique ne doit jamais être utilisé au cours de ce traitement. Dans l’éventualité où un diurétique est nécessaire pour contrôler un oedème ou une hypertension, seuls la spironolactone ou le triamtérène doivent être utilisés.

EFFETS SECONDAIRES

Aussi incroyable que cela puisse paraître, il n'existe aucun effet secondaire important dans le « jeûne protéiné ».
Avant tout, les gens ressentent une sensation de bien-être et d'euphorie. Les inconvénients rencontrés au cours du « jeûne protéiné » sont minimes, occasionnels, faciles à contrôler et surviennent d'ailleurs le plus souvent parce que les gens n'ont pas appliqué à la lettre les directives du médecin.
Hypotension orthostatique s'explique par une diminution du volume intra-vasculaire et peut survenir dans n'importe quel régime amaigrissant. Pour corriger cette situation souvent inquiétante que les gens ont toujours tendance à attribuer à leur régime, le thérapeute doit rassurer son patient et augmenter sans tarder son apport en sodium.
Frilosité, lorsqu'elle existe, peut s'expliquer par l'hypométabolisme et l'hypotension.

Diarrhée.
Il s'agit d'un phénomène très rare qui correspond presque toujours à un manque de fibres. Si elle survient, on doit l'arrêter immédiatement pour éviter l'hypokaliémie.
Constipation signifie également que l'intestin manque de fibres. On doit recommander aux patients de boire beaucoup d'eau et d'augmenter la prise de comprimés de méthylcellulose. Si nécessaire, on peut prescrire des laxatifs doux.
Perte de cheveux
rare et de toute façon transitoire. Elle correspond à un ralentissement du cycle pilaire et se trouve chez 1 p. cent des patients. Ce phénomène se voit surtout chez les patients qui ont négligé leurs protéines et leurs compléments nutritifs. La prescription de zinc est toujours efficace.

Céphalées
 : elles peuvent survenir chez 20 p. cent des patients durant les deux ou trois premiers jours du « jeûne protéiné », mais disparaissent par la suite. On peut prescrire un analgésique.
Mauvaise haleine : correspond à l'élimination des corps cétoniques par la voie pulmonaire. On peut prescrire des comprimés de chlorophylle ou suggérer l'utilisation beaucoup moins efficace des rince-bouche.
Crampes nocturnes : elles peuvent survenir chez 5 p. cent des patients et s'expliquent par une insuffisance veineuse des membres inférieurs. La prescription de 500 à 1000 mg de calcium par jour les fait disparaître complètement.-
Faiblesse musculaire : elle correspond toujours à une hypokaliémie qui se corrige dans l'espace d'une heure ou deux en augmentant le potassium.
Modification des menstruations : elles peuvent subir des changements au cours de n'importe quel régime amaigrissant. Ces changements du cycle menstruel sont dus au fait que les oestrogènes étant partiellement synthétisés par le- ac;. reçues, la réduction du tissu graisseux obligera l'organisme à se réadapter a une n l. ell-; -•-:..^:iL'n.

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